L'ours grogna et pencha la tête de côté. C'est qu'il n'aimait pas trop l'apparence de la naginata du moine-guerrier. Et puis, moine-guerrier, est-ce que ce n'était pas incompatible, d'ailleurs ? Comme le wazabi sur la pastèque, la pâte de haricot rouge sur le poisson salé, la soupe à l'eau de mer...
Ca y est, voila qu'il avait faim ! Un ours qui bâve, ça a un petit côté molosse, 'faut avouer. Toriko secoua donc la tête et essaya de rendre cohrent le message de l'arrivant.
Un... sohei ? Je vois... ce qui signifiait, évidemment, qu'il ne voyait pas du tout.
Nobunaga-sama m'a dit de dire... ça se dit ? Oui, m'a dit de dire à ceux qui voulaient rejoindre l'armée, de se rendre au dojo.
Et ce disant, il désigna la bâtisse d'une main épaisse, pointée vers l'est.